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Si tout le monde respire, il est un aspect qui est souvent méconnu: notre respiration réagit à l’environnement pour nous permettre de nous adapter à la situation. « Tant mieux! » me direz-vous. En effet, si un agresseur surgit, c’est important que ma respiration prenne une forme adaptée à la fuite ou à l’attaque. Ensuite, une autre forme respiratoire permettra le retour au calme. Mais qu’en est-il lorsque l’environnement est pathogène et qu’en est-il lorsque nous avons une lecture biaisée de l’environnement?
Prenons un exemple: je vis dans un milieu bruyant et je passe beaucoup de temps assis. De part le bruit, mon système nerveux est en alerte et ma posture ne permet pas une respiration physiologique. La respiration s’adapte avec une prédominance thoracique ce qui entretient la cascade du stress. La chronicité s’installe et le sentiment de tension et d’oppression s’installe.
Il y a donc deux niveaux d’intervention concernant la respiration:
- celui qui consiste à sortir vite de la situation-problème par l’activation d’un modèle respiratoire adapté à la situation.
- celui qui permet de développer une respiration physiologique en toute circonstance, évitant ainsi le glissement systématique en mode « urgence » à la moindre contrariété.
Des stratégies peuvent être proposées en séances individuelles mais il existe aussi des cours spécifiques en présentiel ou en visio.